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Zoom sur Carrot - Gazette #76

Salutations, noble voyageur, sachez que ce mois-ci, j’ai jugé inutile de faire une intro pour cette rubrique. Faut quand même avouer que Carrot, ça vend pas du rêve, donc si vous ne lisez pas le zoom habituellement, pourquoi le feriez-vous ce mois-ci après tout ?

Je partirai donc du principe que vous êtes un habitué de nos services informatifs, surtout qu’au bout de la 76ᵉ édition (certes il y a eu plusieurs rédacteurs sur cette rubrique), I-NU-TILE de vous dépeindre en quoi consiste cette partie du magazine.


D’autant plus qu’introduire de façon sympa le fait qu’on va parler de carottes, de lapin, de lapin et de lapin, c’est pas plus vendeur, donc bon.




Carrot aurait-elle un lien avec les carottes ?



Commençons donc par la question que vous vous posez tous : mais d’où Carrot tire-t-elle son nom si original ?

Eh bien, figurez-vous que ça lui vient de son aliment préféré : une légume-racine bisannuelle, longue et charnue, qui se décline en une chiée de variétés comme un disque de Johnny, mais dont la plus connue est orange : la carotte, aussi surnommée jadis girouille. En revanche, je vais vous passer la partie où je vous explique comment c’est arrivé en Europe, également la partie sur la culture des carottes (c’est pas un magazine de jardinage), et idem pour la partie sur les différences entre carotte de l’Est et de l’Ouest. Oui, ce “débat” existe, mais on va plutôt préserver notre correcteur.


Mais comme pour l’intro, est-ce nécessaire de vous décrire la carotte ? Non. Est-ce que Oda a nommé son personnage selon son plat favori ou est-ce que son plat favori a été décidé selon le nom du personnage ? Telle est la question. Je pense que ça s’est passé comme suit (attention, reconstitution) :

“Je vais faire un pays d’animaux sur le dos d’un éléphant. Ce serait marrant d’avoir un lapin. Mais je l’appelle comment ? Ça bouffe quoi un lapin ? Du foin, mais je ne vais pas l’appeler “foin”... Ah, sinon, ça bouffe des carottes, c’est connu, je vais l’appeler comme ça.”

Bah oui, c’est connu, les lapins, ça bouffe des carottes, non ?


L'alimentation des lagomorphes


À dire vrai, il serait plus juste de dire qu’un lapin, ça bouffe de l’herbe et des légumes, parce que c’est un herbivore strict, c’est-à-dire qu’il a besoin de nutriments spécifiques qu’il ne peut pas synthétiser et qui ne se trouvent que dans l’herbe. Donc un pinpin va bouffer 90 % d’herbe (ou du foin), le reste sera des légumes ou son caca. Finalement, sur un malentendu, Carrot aurait pu s’appeler Topinambour.


C’est d’ailleurs en raison de son alimentation que le lapin, pendant de nombreux siècles, a été considéré comme porteur de malchance pour les marins. Car à une époque, les cargaisons étaient attachées avec des cordes en chanvre. Si un navire transportait des lapins et que, par accident, certains s’échappaient, les animaux rongeaient les cordes, détachant les cargaisons, qui pouvaient alors se déplacer et déstabiliser le navire jusqu’à provoquer le naufrage.


Et ce n’est pas tout ! Parce qu’à l’époque, le calfatage du navire — c’est-à-dire le remplissage entre les planches qui servaient à former la coque — était aussi fait en chanvre, que les lapins pouvaient ronger et changer en voies d’eau. Du coup, pendant des siècles, tous les lapins vivants ont été bannis des voyages maritimes. Le simple fait de les évoquer, pour certains marins, attirait le malheur et était interdit sur leur navire. On remplaçait le mot “lapin” par “l’animal aux longues oreilles”, “le cousin du lièvre” ou, mon petit préféré, “langoustine des prés”.


Le plus con dans cette histoire, c’est que c’étaient même pas les lapins qui provoquaient tous ces dommages là, mais les rats.


Carrot est un lapin ?


Ce qui me fait une merveilleuse transition vers la partie que vous redoutez tous : le point zoologie. Bien loin des rats, le lapin est un lagomorphe cosmopolite, c’est-à-dire qu’il est présent sur toutes les zones du globe. Mais pas dans l’eau, faut pas déconner. Vous vous en doutez, c’est encore et toujours un nom vernaculaire ambigu, mais j’ai plus la foi d’expliquer, puis c’est pas aussi bordélique que le chacal, donc on va passer outre.

Vous savez tous à quoi ça ressemble, donc voici une photo de pas ça.



Coureur invétéré, il tente en permanence d’échapper à ses prédateurs, avec son excellente vue et son ouïe très développée. Et, sélection naturelle oblige, son corps tout entier est adapté à la course et à la fuite.


Concernant son gabarit, il peut être très varié selon l’espèce, allant du lapin pygmée (25 cm – 400 g) jusqu’au géant des Flandres (80 cm – 8 kg).À titre comparatif, le lapin de garenne, plus commun, fait un 50 cm pour 2,5 kg. Autant vous dire que Carrot est un beau morceau (en termes de lapins hein, je vous vois venir avec vos idées saugrenues).


Les lapins creusent des terriers impressionnants et complexes, donc autant vous dire que la cage, c’est pas suffisant pour eux. Comme les carottes, une terre sablonneuse leur facilitera grandement la tâche. C’est une habileté qu’on retrouve aussi chez Carrot, lorsque Wanda demandera à celle-ci d’aller creuser jusqu’à la réserve ennemie.


Sinon, ce sont de gros pervers, mais bon, au vu de la vitesse à laquelle ils décèdent, il faut bien qu’ils tentent de perdurer. Un jour, des types ont introduit 24 lapins en Australie (en 1874), où l’animal ne connaissait pas vraiment de prédateurs. Résultat : le gouvernement australien s’est retrouvé avec pas loin de 30 millions de lapins à gérer. Alors ils ont fait construire une clôture.


Et les lapins tueurs ?


Mais qu’en est-il de sa dangerosité ? On en a eu l’exemple à Whole Cake Island : Carrot est loin de la jeune fille en détresse. Je ne m’étalerai pas, mais on peut supposer un parallèle avec les lapins tueurs qu’on retrouve dans plusieurs livres ou films, et qui tirent leur source de petites blagounettes moyenâgeuses. Là où le lapin était surtout dépeint comme couard, fertile, et toussa toussa, on retrouve dans des ouvrages sérieux des enluminures (petits dessins ornementaux en lien ou non avec le contenu du texte), appelées “drôleries”, mettant parfois en scène des lapins violents, pillant des châteaux ou piquant le boul qui chamboule d’un dragon.


Là où le lapin était surtout dépeint comme couard, fertile, et toussa toussa, on retrouve dans des ouvrages sérieux des enluminures (petits dessins ornementaux en lien ou non avec le contenu du texte), appelées “drôleries”, mettant parfois en scène des lapins violents, pillant des châteaux ou piquant le boul qui chamboule d’un dragon.


Si vous êtes sensible à ce genre d’humour, je ne peux que vous conseiller une scène iconique de Monty Python : Sacré Graal avec son lapin tueur de qualité.



Lapin lunaire ?



Enfin, avec le rapport à la lune de la tribu Mink, je me permets de rapidement évoquer le lapin lunaire, commun à de nombreuses mythologies, qui trouve son origine dans la tache sombre visible sur la Lune. Je vous mets deux histoires, mais il en existe d’autres.





  • Dans la mythologie chinoise, il s’agit d’un lapin vivant sur la Lune, qui fabrique inlassablement un élixir de longue vie pour la déesse de la Lune.

  • Dans la mythologie aztèque, Tecciztecatl, hésitant à sauter dans le feu sacrificiel visant à faire de lui un soleil, se fait jeter un lapin dans la gueule et se fait griller à la place. Il devient donc la Lune et garde la marque du lapin, symbole de sa lâcheté.


Bon bah c’est fini pour le zoom.

Ils ont cru quoi ?

J’ai pas fait d’intro, j’allais pas faire une outro, ça n’aurait pas fait sens...


Sources :

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Searing the Beef

Sear beef fillets on high heat for 2 minutes per side to form a golden crust. Let it cool before proceeding to keep the beef tender.

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Searing the Beef

Sear beef fillets on high heat for 2 minutes per side to form a golden crust. Let it cool before proceeding to keep the beef tender.

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Searing the Beef

Sear beef fillets on high heat for 2 minutes per side to form a golden crust. Let it cool before proceeding to keep the beef tender.

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Searing the Beef

Sear beef fillets on high heat for 2 minutes per side to form a golden crust. Let it cool before proceeding to keep the beef tender.

Notes
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Season the good fresh beef fillets with salt and black pepper. Heat olive oil in a pan over high heat and sear the fillets for 2 minutes per side until it fully browned. Remove the beef from the pan and brush with a thin layer of mustard. Let it cool.

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Season the good fresh beef fillets with salt and black pepper. Heat olive oil in a pan over high heat and sear the fillets for 2 minutes per side until it fully browned. Remove the beef from the pan and brush with a thin layer of mustard. Let it cool.

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Season the good fresh beef fillets with salt and black pepper. Heat olive oil in a pan over high heat and sear the fillets for 2 minutes per side until it fully browned. Remove the beef from the pan and brush with a thin layer of mustard. Let it cool.

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Season the good fresh beef fillets with salt and black pepper. Heat olive oil in a pan over high heat and sear the fillets for 2 minutes per side until it fully browned. Remove the beef from the pan and brush with a thin layer of mustard. Let it cool.

Instructions

Quality Fresh 2 beef fillets ( approximately 14 ounces each )

Quality Fresh 2 beef fillets ( approximately 14 ounces each )

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Beef Wellington
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Beef Wellington
Fusion Wizard - Rooftop Eatery in Tokyo
Author Name
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la note moyenne est 3 sur 5

Beef Wellington is a luxurious dish featuring tender beef fillet coated with a flavorful mushroom duxelles and wrapped in a golden, flaky puff pastry. Perfect for special occasions, this recipe combines rich flavors and impressive presentation, making it the ultimate centerpiece for any celebration.

Servings :

4 Servings

Calories:

813 calories / Serve

Prep Time

30 mins

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